Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, ce projet de loi nous revient du Sénat, et il faut bien constater que la Haute assemblée a fait preuve d'une véritable prouesse en aggravant le contenu d'un texte déjà bien mauvais à de multiples points de vue. La méthode est à cet égard détestable, qui consiste à faire adopter en catimini des remises en cause importantes d'acquis sociaux sans aucun débat en commission et sans aucune discussion préalable avec les partenaires sociaux. Chapeau bas monsieur le secrétaire d'État ! Vous êtes très fort, vraiment très fort, dès qu'il s'agit de saigner la France du travail au profit de la France des dividendes. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)