Monsieur Launay, au début de la discussion budgétaire vous annonciez bien 1,5 % de croissance. C'était faire preuve de pessimisme, car les chiffres sont là qui confirment les prévisions gouvernementales, et l'on peut s'en féliciter. Cela étant, je n'ai jamais dit que vous étiez des oiseaux de mauvais augure.
C'est vrai, la croissance a sa part de psychologie, et c'est la raison pour laquelle il faut marquer notre volonté de poursuivre dans la voie de la réduction du déficit budgétaire, de la contrainte des dépenses publiques, de l'engagement des dépenses d'avenir et de tout ce qui alimente les moteurs multiples de la croissance.
J'ai le sentiment que le Gouvernement est plus que jamais au rendez-vous, et le groupe UMP aussi. J'espère que le groupe socialiste partagera aussi progressivement ce point de vue, afin que l'on poursuive encore davantage l'ouverture dans cet hémicycle.
Le groupe UMP votera donc le projet de loi de finances rectificative pour 2007.