Nos écoles, nos enfants ont besoin de ces professionnels de l'aide spécialisée, formés à l'analyse de la difficulté et de la remédiation individualisée. C'est sur le temps de classe qu'il faut réaliser ce travail.
L'éducation requiert la même finesse que la haute couture. De mon expérience de maire – vous avez vous-même, monsieur le ministre, été un élu de terrain –, j'ai acquis la conviction que, pour construire l'égalité réelle des chances, c'est en faveur de celui qui souffre ou qui a des difficultés qu'il faut mobiliser le plus de moyens. Or le RASED est une bouée salutaire.
Ne commettez donc pas l'irréparable, acceptez le débat et révisez votre jugement. Reconnaître son erreur peut permettre de se grandir. Rendez aux RASED leurs moyens et pérennisez leur présence auprès de nos enfants qui en ont tant besoin.
Merci, monsieur le président, de m'avoir permis de consacrer cette dernière question aux RASED qui constituent le point d'orgue de ce débat.