Même si vous n'avez pas tenu à évoquer des données budgétaires, je vais vous donner quelques chiffres.
La démographie augmentant dans les premier et second degrés, nous avons adapté nos recrutements, y compris locaux, à cette situation, si bien qu'aujourd'hui le taux d'encadrement professeur-élèves en Guyane est comparable à celui de la moyenne nationale : 5,80 en Guyane contre 5,40 pour la moyenne nationale. La situation, je l'admets, est un peu plus serrée en Guyane.
Nous avons également pris des mesures spécifiques pour les enseignants contractuels en créant à leur intention une indemnité particulière qui est une source de gains non négligeables en termes de salaires : 70 points d'indice et plus. Nous avons créé des assistants d'éducation à chaque rentrée et versé des subventions pour la mise en place de l'accompagnement éducatif. Nous répondons donc aux besoins cruciaux, particuliers et complexes de la Guyane, besoins que je reconnais, et ce au travers d'une augmentation très régulière des crédits nécessaires afin d'assurer en Guyane une scolarisation comparable à celle qu'on trouve sur le territoire métropolitain.
J'attends les conclusions de la mission que j'ai réactivée. Nous avons envoyé une instruction générale très récemment. D'ici à la fin de l'année la remise d'un rapport me permettra d'adapter nos réponses aux besoins qui nous seront présentés. Il n'est pas question que la Guyane ne soit pas traitée comme le reste du territoire.