…mais je vais répéter ma réponse.
Tout d'abord, les 3 000 postes concernés ne disparaîtront pas, mais ceux qui les occupent seront réaffectés. Il s'agit de 3 000 postes sur 900 000 enseignants ! On en parle comme de la fin du monde ; il s'agit certes d'une évolution, mais n'exagérons rien.
Deuxièmement, l'aide et le soutien de toute nature contre l'échec scolaire sont aujourd'hui organisés par des services nouveaux : ils reposent sur les deux heures de soutien, sur des stages de remise à niveau, sur des évaluations différentes et sur un système de programmes renouvelé. Nous continuerons donc naturellement de nous soucier des difficultés scolaires, à juste titre, puisque 15 à 20 % des élèves connaissent de telles difficultés en sortant de l'école primaire qu'ils ne savent pas lire lorsqu'ils entrent en sixième. Il n'est donc pas question de renoncer à tout cela.
Il s'agit simplement de fixer une partie de ces personnels dans des zones où les besoins sont massifs, comme celle que vous venez de citer, et que je connais – puisque nous avons visité ensemble le Réseau ambition réussite du grand Amiens.