Concernant les AVS, nous en avons recruté 20 000 conformément à nos besoins. L'an dernier, 35 % étaient en attente de formation ; cette année, ils sont moins de 5 % dans ce cas. La formation se met donc très rapidement en place. Certes, des problèmes demeurent ici et là et les situations dont vous venez de parler sont inacceptables, notamment l'exemple de cette maman qui est obligée de payer son AVS.
Dans l'ensemble, la situation n'est pas mauvaise. Le nombre élevé d'appels à la plateforme d'information que nous avons créée en début d'année le confirme. L'année dernière, nous avons eu du mal à répondre à toutes les demandes. Cette année, on a dénombré 1 700 appels, ce qui montre que, petit à petit, le dispositif se met en place.
En revanche, le nombre de candidats à ces fonctions n'est pas tout à fait à la hauteur des besoins. Il est probable que, dans les années qui viennent, nous aurons des difficultés à trouver des volontaires. Le problème existe aussi pour les infirmières.
Nous répondons à la demande autant qu'il est possible et j'espère que les cas que vous venez de citer restent exceptionnels, scandaleux certes, mais exceptionnels.
Quant aux sciences économiques et sociales, nous n'avons aucune intention malveillante à l'encontre de cet enseignement bien utile. J'ai même souhaité que l'on puisse apporter un éclairage sur le droit et l'économie dans le cycle « terminale ». Cela fera l'objet de discussions dans les semaines qui viennent. À titre personnel, j'y suis assez favorable.
Pour ce qui est des classes de seconde, je rappelle que les sciences économiques et sociales étaient déjà une option.