Monsieur le ministre, vous serez en 2009 responsable du plus grand plan social dans notre pays, avec la suppression de 13 500 postes dans l'éducation nationale.
Serez-vous en plus le fossoyeur des associations de jeunesse et d'éducation populaire, dont vous venez de décider la remise en cause brutale des financements ? (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Dans le cadre du budget de 2008, comme depuis de nombreuses années, les crédits avaient été notifiés en direction des associations partenaires de l'éducation nationale. Ces associations agréées, comme la Ligue de l'enseignement, les Francas, la Jeunesse au plein air, ou l'Association de la fondation étudiante pour la ville assurent de façon complémentaire la mise en oeuvre de politiques éducatives, que ce soit l'accompagnement scolaire, l'encadrement et la formation de jeunes, les classes de découverte, les activités sportives ou artistiques en direction de millions d'enfants, parmi les plus fragiles ou les plus modestes, partout sur notre territoire.
Vous avez annoncé, au début du mois d'octobre, la diminution de 25 % de ces financements aux associations partenaires dès 2008, alors que la quasi-totalité de ces structures avaient déjà engagé des actions.