La ville de M. Perrut a effectivement été touchée par les intempéries.
Monsieur Luca, nous avons souvent parlé ensemble de ces questions. Vous êtes un ardent défenseur de l'intégration des handicapés. C'est tout à votre honneur.
Je rappelle quelques chiffres.
En 2008, nous avons prévu 2 700 auxiliaires de vie scolaire, soit 2 000 supplémentaires. Nous avons créé, je le répète, une grande continuité des dispositions d'intégration grâce à la création de 400 UPI supplémentaires. Ces AVS-i sont en contrat de trois ans renouvelables une fois, et nous les formons.
Cette action est importante. Ainsi, 35 % d'entre eux sont cette année en formation. C'est très efficace. Il n'y a pratiquement plus de délai d'attente pour les formations. Le nombre des AVS qui n'ont pas obtenu la formation qu'ils attendaient est inférieur à 5 %.
Votre question concerne la pérennisation du dispositif que nous avons évoqué avec Xavier Bertand et Valérie Létard. Il faut – indépendamment des missions que reçoivent les AVS pendant la durée de six ans maximale qu'ils peuvent nous consacrer – que nous trouvions des filières, des métiers d'accompagnement, afin que cette formation ne soit pas inutile et que l' engagement vis-à-vis des personnes dépendantes puisse continuer à profiter à ceux qui se sont engagés. Il faut donc que nous ayons un métier de l'accompagnement de la dépendance. Valérie Létard a beaucoup avancé sur le sujet.
Je ne vois que des avantages au fait que les AVS que nous avons formés puissent bénéficier de contrats prolongés. Cela suppose la création d'un véritable statut, d'un véritable emploi. La question ne peut pas être réglée au sein de mon ministère. Vous avez eu raison de l'évoquer ; elle est à l'étude.