Une fois de plus, je veux intervenir à propos des enseignants de l'enseignement privé.
Depuis de nombreuses années, ces enseignants, qu'ils soient maîtres agréés ou contractuels de l'enseignement privé sous contrat, subissent une discrimination : les traitements des enseignants suppléants du premier degré sont bloqués, alors que ceux du public progressent régulièrement ; 3 000 instituteurs demeurent dans l'enseignement privé alors qu'ils ont tous été promus professeurs des écoles dans l'enseignement public ; 11 000 maîtres demeurent rémunérés sur l'échelle des adjoints d'enseignement alors que, dans le public, ils ont tous été reclassés certifiés, que 7 % des enseignants du secteur privé sont des auxiliaires ou suppléants à statut précaire ; un enseignant du privé cotise pour sa retraite près de 11 % au lieu de 7, 85 % dans le public, pour toucher in fine une pension qui sera inférieure de 13 %.
Il est temps d'en finir avec ces discriminations qui, à mes yeux, non seulement sont contraires au code de déontologie de l'éducation, mais également indignes de notre système d'éducation nationale.