Or, en l'espèce, les conséquences de votre politique sont négatives. Je suis élu d'un département dont la population augmente, y compris la population scolaire. Certes, cette préoccupation n'est pas récente : déjà, à la fin de l'année 2001, nous avions manifesté nos inquiétudes alors que le Gouvernement appartenait à une autre majorité. Les décisions budgétaires étaient également différentes.
Les RASED ne relèvent pas du tout de la même conception du soutien scolaire que celle que vous voulez mettre en oeuvre. Le soutien scolaire, chacun en est persuadé, est indispensable pour faire progresser le niveau de nos enfants et éviter les situations d'échec scolaire. Alors que le dispositif des RASED venait vraiment en soutien, vous proposez simplement aux enseignants de travailler quelques heures de plus avec certains élèves. Pour notre part, compte tenu des témoignages et des expériences rapportés par des parents et des enseignants, nous défendons l'idée qu'il est utile de disposer de personnels spécialisés et formés à l'apprentissage, à la pédagogie et à la psychologie.
Nous nous plaignons de la violence de la société et constatons que cette violence entre à l'école. Mais au lieu d'accompagner les enfants perturbés sur un parcours d'apprentissage positif, vous supprimez les RASED.