…presque dans l'incapacité de se moderniser.
Les réformes actuellement mises en oeuvre sont absolument nécessaires pour la sauvegarde du service public de l'éducation nationale, car les résultats de notre système éducatif ne sont plus satisfaisants, au regard de l'investissement budgétaire de la nation et de l'investissement du corps enseignant. On évalue à 15 % la proportion des élèves qui entrent en collège sans maîtriser la lecture, l'écriture ou le calcul : cette réalité inacceptable exige une action forte des pouvoirs publics et du Parlement.
Le budget pour 2009 donne précisément les moyens de prolonger et d'amplifier les réformes de fond engagées. Je pense d'abord à la réforme de l'école primaire, qui vise à favoriser la réussite scolaire de tous avec l'objectif de diminuer par trois le nombre d'élèves en grande difficulté à l'issue de l'école primaire.
Cela se traduit en particulier par de nouveaux programmes plus clairs et recentrés sur les apprentissages fondamentaux, mais également par la meilleure prise en charge des élèves en difficulté grâce aux 2 heures dégagées par la suppression des cours le samedi matin.
Le budget pour 2009 illustre également les efforts déployés pour aider les enfants issus de familles modestes à s'en sortir. Il concrétise l'objectif d'égalité des chances par un engagement financier marqué en faveur de l'éducation prioritaire, notamment des collèges « ambition réussite. »