S'ils reflètent l'idée que M. Darcos se fait des missions de l'école – auxquelles il faut ajouter, il est vrai, la sieste des tout-petits –, on peut légitimement s'interroger. Jamais nous n'avions entendu de telles dérives dans la bouche d'un ministre en exercice, et, qui plus est, ancien de la maison.
Le « crime contre l'intelligence », c'est celui-là, pas celui de la mobilisation des enseignants. Eux, sont payés au lance-pierres et soumis à des pressions de plus en plus fortes pour faire des heures supplémentaires. Eux, attendent toujours la revalorisation de leur carrière, promise pendant la campagne électorale.