Des stages de remise à niveau ont été institués ; ils ont concerné plus de 80 000 élèves et 16 000 enseignants rémunérés en heures supplémentaires défiscalisées.
C'est la réforme du lycée qui est annoncée aujourd'hui, avec l'objectif d'assurer une meilleure préparation des lycéens à la réussite dans l'enseignement supérieur. La marge de progression reste large, puisque un étudiant sur deux n'obtient pas sa licence en trois ans.
Je souligne que le budget que nous examinons aujourd'hui doit intégrer la progression importante des cotisations au compte d'affectation spéciale « Pensions », résultant de la hausse du taux au 1er janvier. Cette augmentation fait passer le total des cotisations de la mission de 14 milliards d'euros à presque 15 milliards d'euros.
Si l'on ne tient pas compte de cette progression, le budget est stable, ce qui doit être salué dans le contexte particulièrement difficile que nous connaissons cette année. Il a le mérite de maintenir le niveau du « face à face pédagogique », c'est-à-dire le nombre d'enseignants devant les élèves, et ce contrairement aux péroraisons de certains.