Madame la députée, policiers et gendarmes oeuvrent au quotidien pour la protection des Français, que leur action concerne des faits de la vie courante ou des événements exceptionnels, comme ce matin, lors de l'alerte du Printemps Haussmann.
Cette alerte, relayée par une dépêche AFP, avertissait de l'imminence d'attentats et précisait que des explosifs étaient disposés dans trois étages du magasin. Dès que l'information a été connue, la préfecture de police a immédiatement sécurisé le périmètre, évacué le magasin et recherché les explosifs. Des bâtons de dynamite entourés d'un cordon ont été découverts au troisième étage du Printemps. Il s'agissait visiblement d'explosifs relativement anciens, sans dispositif de mise à feu. Il n'y avait donc pas de risque majeur pour les personnes. La revendication de cet acte émane d'un groupe qui, après vérification, se révèle être totalement inconnu de l'ensemble des services de renseignement du pays. Les investigations se poursuivent en ce moment, notamment celles de la police technique et scientifique, pour déterminer qui est à l'origine du dépôt de ces explosifs.
Madame la députée, je ne reviendrai pas sur les chiffres que vous avez cités, mais il y a bien eu une accélération de l'amélioration de la situation. Et il ne s'agit pas seulement de pourcentage ! Par exemple, en matière de délinquance de proximité, on compte, pour le mois de novembre 2008, 7 800 victimes de moins qu'au mois de novembre 2007, lequel enregistrait déjà une amélioration par rapport aux années précédentes.