Dans une période économique difficile, notre ligne, comme vous l'avez rappelé, monsieur Méhaignerie, est très claire : tout vaut mieux que le chômage. Si l'activité partielle permet à une entreprise de traverser cette période de crise et à des salariés de préserver leur emploi, nous n'hésiterons pas.
Cela étant, ayons la force de reconnaître que notre système d'activité partielle était absurde : tout le monde y perdait. Les salariés, d'abord : leur rémunération en période d'activité partielle est beaucoup trop basse. Je me souviens, lors de notre déplacement à Sandouville, d'un salarié de Renault nous montrant sa feuille de salaire : il gagnait 50 % du SMIC.