Monsieur le ministre, si je ne suis pas toujours d'accord avec M. de Courson, je dois reconnaître qu'il a les pieds dans la glaise, voire dans la vigne (Sourires), alors que vous êtes dans la stratosphère. Revenez donc sur terre !
Comme l'a dit le rapporteur général, lorsqu'on a contrôlé les transferts de charges on s'est aperçu que le Gouvernement avait soustrait, subrepticement, plusieurs centaines de millions d'euros.
Si les amendements sont superfétatoires, comme vous le prétendez, attestez votre sincérité et acceptez-les. Faites preuve de bonne foi. Si vous les refusez, c'est bien que vous voulez poursuivre les turpitudes dénoncées par le rapporteur général en ne compensant pas, car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Vous tenez un discours idéologique, c'est-à-dire que vous refilez les dépenses aux collectivités qui, elles, ne peuvent se retourner que vers les contribuables. Puis, vous les stigmatisez en disant qu'elles ne savent pas maîtriser les dépenses, alors qu'il s'agit en réalité de financer les transferts que vous n'avez pas exactement compensés, quoi que vous en disiez.
Monsieur de Courson, je ne vous propose pas de remonter à la Préhistoire. Nous sommes sous le Gouvernement de François Fillon...