M. le ministre nous dit qu'il s'agit d'une trajectoire qui serait valable même pour 2009, et que, pour 2010, il faut attendre et ne présager de rien. Mais à quoi sert-il de faire des prévisions si on ne présage de rien du tout ? S'il est au moins une certitude, c'est que la conjoncture peut varier.
Monsieur Woerth, vous pourriez être ministre de la francophonie puisque vous inventez de nouveaux termes dans une loi de finances, dont celui de « trajectoire ». Quant à M. le rapporteur général, il n'est pas en reste puisqu'il nous dit que nous sommes, en matière d'objectifs, dans « l'indicatif » et non dans « l'impératif ».
Tout cela ne me semble pas très sérieux. En outre, M. le ministre reconnaît qu'il y a déjà eu des crises. C'est le moins qu'on puisse dire ! Le cheminement du capitalisme est ponctué de crises.