Certes, nous traversons aujourd'hui une crise, mais les exemples de ces vingt dernières années nous ont montré que les sorties de crise peuvent s'accompagner d'une forte accélération de la croissance. Dès lors que l'on raisonne à l'horizon 2012, il est légitime de penser que des retards en début de période seront compensés par une accélération en fin de période. Pour 2009, le Gouvernement prévoit 1 % de croissance ; certains estiment que ce sera 0,5 %, d'autres parlent de 0,2 %. Dans une séquence chronologique qui va jusqu'en 2012, prévoir 1 % de croissance en 2009 ne me paraît pas déraisonnable.
J'ajoute qu'il ne s'agit pas, à l'article 2, d'objectifs impératifs, mais d'objectifs indicatifs. Le Gouvernement trace une direction : celle du retour à l'équilibre.