Ma question s'adresse à M. le secrétaire d'État chargé de la coopération et de la francophonie. J'y associe la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, que j'ai l'honneur de présider par délégation du président Accoyer.
En pleine crise financière internationale, le Président de la République puis le Premier ministre ont conduit la délégation française au Sommet de la francophonie à Québec du 17 au 19 octobre, montrant ainsi l'engagement au plus haut niveau de l'État pour la francophonie.
Ce sommet, qui se réunit tous les deux ans, a rassemblé l'ensemble des soixante-huit États membres ou observateurs qui, sur les cinq continents, font rayonner la francophonie comme une force d'avenir, empreinte de conviction et d'action et en phase avec son temps, pour le développement d'une langue en partage, mais aussi des valeurs véhiculées par la langue française.
En marge du Sommet, divers engagements ont été pris, parmi lesquels la signature d'une importante convention relative à la Maison de la francophonie.
Monsieur le secrétaire d'État, puisque vous étiez à Québec pour la conférence ministérielle de la francophonie, puis au Sommet, je souhaiterais que vous informiez la représentation nationale en répondant aux deux questions suivantes.
Premièrement, quel est le bilan du Sommet de la francophonie ? Avez-vous en particulier le sentiment d'une cohésion réelle de la communauté francophone et de l'existence d'une approche commune des grands enjeux internationaux, qu'ils soient culturels, politiques ou économiques ? Comment la francophonie entend-elle peser face aux défis internationaux ?
Deuxièmement, quels sont les éléments les plus déterminants de la politique francophone française, et quelle place souhaitez-vous donner à la langue française dans votre combat pour le multiculturalisme ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)