Mais, auparavant, j'aimerais vous répondre sur l'amendement précédent, monsieur le rapporteur général. Valoriser le travail, soit. Mais les chiffres que vous avez cités à propos de la prime pour l'emploi ne préjugent en rien ni du montant des rémunérations mensuelles ni de l'évolution du pouvoir d'achat, puisqu'il s'agit d'une allocation en partie différentielle. On ne peut connaître l'évolution des revenus avec ce seul chiffre.
Il est exact que vous avez revalorisé d'un peu plus de 2 milliards d'euros la prime pour l'emploi. Pour notre part, nous lui avons consacré 2 milliards d'euros lorsque nous l'avons créée. Nous avons donc chacun fait la moitié du chemin. Il ne devrait pas y voir de débats trop vifs entre nous à ce propos. Nous sommes d'accord sur l'essentiel.
En revanche, nous ne pouvons accepter que vous refusiez la majoration de la prime pour l'emploi sous prétexte que vous avez déjà procédé à des revalorisations. Au contraire, il faut poursuivre dans cette voie, les prévisions relatives à l'évolution du pouvoir d'achat de ménages pour l'année prochaine ne peuvent que nous en convaincre.
M. le ministre a insisté sur le fait qu'avec la mesure relative aux heures supplémentaires, travailler plus permettrait enfin de gagner plus. Mais l'examen de vos propres prévisions montre que ce ne sera pas le cas. Si l'augmentation du pouvoir d'achat a été, cette année, de 2,8 %, …