Ces anciens combattants ont aussi été les victimes de la politique coloniale, mais vous ne voulez pas le reconnaître. Vous ne voulez pas exprimer concrètement la reconnaissance de la nation. C'est insupportable. Je ne fais que relayer l'opinion de la FNACA et de l'ARAC : en réalité, vous spéculez de façon morbide sur la disparition progressive des anciens combattants. Vous allez les traiter comme les anciens tirailleurs africains : vous leur reconnaîtrez des droits quand ils ne seront plus que quelques-uns. À ce moment-là, vous mettrez en accord les actes avec les paroles du candidat Sarkozy ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)