Monsieur le président, en voyant votre attitude avec les orateurs précédents, j'ai pensé que votre mansuétude serait générale à l'occasion de ces explications de vote. Merci donc par avance d'en faire preuve.
Sur le fond – après quatre minutes trente, pardonnez-moi, mes chers collègues, pour ces propos liminaires qui ne sont peut-être pas totalement inutiles pour la suite de nos débats –, les finances publiques ne se sont évidemment pas restaurées durant les cinq dernières années. L'accroissement de la dette de huit points de PIB s'explique par les déficits du budget et de la sécurité sociale, sous votre responsabilité.
Vous me pardonnerez de rappeler le passé, mais on peut parfois le faire en toute objectivité dès lors que les faits sont avérés. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)