Je mettrai malgré tout une réserve à cette appréciation générale. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je peux comprendre qu'à l'occasion des questions d'actualité, notre excellent rapporteur général, Gilles Carrez, ait posé spontanément une question sur la nature du déficit budgétaire en 2002 et que, non moins spontanément, nonobstant la surprise qui fut la sienne d'être interrogé à ce sujet, M. le ministre des comptes ait pu lui donner illico les chiffres de 2002. Pour autant, répéter à l'envi cet argument, notamment lors des explications de vote, ne me paraît pas à la hauteur de nos débats. Si toutes celles et ceux qui ont exercé des responsabilités politiques dans ce pays ne peuvent plus s'exprimer qu'à condition de ne s'être jamais trompés et de n'avoir jamais prononcé la moindre parole erronée,…