Les mesures fiscales qui seront délibérées durant ce Grenelle, puis in fine arbitrées par le Gouvernement, seront inscrites dans des textes adaptés, tels que la loi de finances rectificative ou la loi de finances pour 2009 : nous aviserons en fonction des mesures à prendre. Mais c'est une véritable chance : nous allons installer une fiscalité à but écologique dans notre pays et nous pouvons en être fiers.
Enfin, s'agissant des prélèvements obligatoires – j'ai déjà répondu sur le collectif –, je ne cherche pas à biaiser. Vous parlez d'augmentation de la TVA, de la CSG, et certainement de tous les impôts du monde ; vous évoquez un « budget B » pour l'après-municipales, un budget de je ne sais quand. Moi, je parle du budget d'aujourd'hui, de celui que je connais et pas de celui que j'ignore. Nous avons depuis quelques mois – vous nous le reprochez suffisamment ! – réduit les prélèvements obligatoires. Après une baisse de l'impôt sur le revenu et de la taxe professionnelle, il y a aujourd'hui une baisse très forte des autres prélèvements. L'esprit qui anime le Gouvernement et la majorité, c'est de continuer à travailler sur une diminution, progressive, raisonnable et raisonnée, compatible avec nos finances publiques, de la fiscalité. Car trop de fiscalité, vous le savez vous aussi, nuit à la croissance.
Par ailleurs, nous travaillons à la fois sur l'articulation entre les prélèvements obligatoires, sur les impôts et sur le financement de la protection sociale – un financement nouveau, pensé différemment. C'est bien à cela que le Président de la République nous a invités. Rien à voir avec la fantasmagorie que j'entends depuis tout à l'heure sur ces sujets ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)