Nous construisons un budget. Nous évaluons nos dépenses. Nous évaluons nos recettes. Je ne vois pas comment tel ou tel de ces organismes pourrait tout à coup projeter un déficit, comme si nous-mêmes en sachions moins que lui sur notre capacité à maîtriser la dépense.
Pour ce qui est des collectivités locales, vous nous accusez de rejeter les difficultés sur les autres. Mais nous ne rejetons rien du tout ! Notre proposition, c'est, sur la base du contrat, d'augmenter de 1,6 %, c'est-à-dire du montant de l'inflation, les crédits qui leur sont affectés. Je ne vois pas en quoi ce serait une politique d'austérité puisque, en compensant l'inflation, nous maintenons le périmètre contractuel. En outre, si l'on considère l'ensemble des transferts de l'État aux collectivités locales, contrat et hors contrat, l'augmentation globale est de 4 % : je dis bien 4 % ! En quoi les collectivités pourraient-elles s'estimer lésées ou gênées dans leur progression ? Bien peu accepteraient d'ailleurs de transférer autant d'argent vers d'autres entités.