Je partage, monsieur Censi, une grande partie de votre diagnostic sur l'impôt de bourse. La difficulté sera de financer cette mesure, mais votre raisonnement est parfaitement logique : en vertu de la directive relative aux marchés d'instruments financiers, les MIF, les opérateurs des places financières européennes seront tenus à une obligation de meilleure exécution et, de toute évidence, si Paris n'est pas à même de soutenir la concurrence avec Amsterdam, Londres ou toute autre place financière européenne, c'est tout ce mouvement de transactions que nous perdrons au bénéfice des autres places. Nous serons évidemment très attentifs à toutes les propositions à cet égard.
Monsieur Terrasse, vos remarques à propos de l'imposition des sociétés pétrolières appelle deux observations de ma part. Il faut d'abord assurer la lisibilité de la fiscalité des entreprises. Je me souviens trop bien des incessantes modifications de la fiscalité des industries pharmaceutiques.