S'agissant du pouvoir d'achat, le rapport économique et financier nous informe que la masse des salaires privés devrait augmenter plus vite en 2008 qu'en 2007, 4,9 % au lieu de 4,7 %, et cela ne concerne que les salaires bruts. Les cotisations sociales devraient progresser moins vite qu'en 2007, 2,1 % au lieu de 3,3 %, tout simplement du fait de l'exonération des heures supplémentaires.
Avec cette mesure et le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt, nous faisons clairement l'effort d'injecter du pouvoir d'achat dans de fortes proportions, sans compter l'augmentation de la prime pour l'emploi. Il n'est donc pas normal d'affirmer que nous ne soutenons pas la hausse des revenus. Tout au contraire, ces mesures y contribuent très largement.
Monsieur le rapporteur général, vous nous avez interrogés sur le taux d'épargne. Si le taux d'épargne avait augmenté dans nos prévisions, on nous aurait sans doute accusés d'avoir fait voter une loi alimentant l'épargne plutôt que la consommation.