Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs les députés, je me contenterai, chaque fois que ce sera possible, de répondre sur les points que n'a pas abordés mon collègue Éric Woerth, notamment sur les hypothèses retenues pour élaborer ce budget et sur un certain nombre de questions strictement fiscales.
S'agissant de la croissance, je vous remercie, monsieur Deniaud, de votre soutien compréhensif sur les difficultés inhérentes à toute prévision de croissance. Dans cet art difficile, nous préférons être prudents. L'exemple qu'a cité tout à l'heure Éric Woerth sur les prévisions de croissance élaborées en 2002 nous a apporté la preuve évidente que c'est un art difficile C'est d'ailleurs le principe que je retiendrai face aux conseils prodigués par Laurent Fabius en la matière. Comme je l'ai indiqué, cette prévision de croissance se situe entre 2 et 2,5 %. L'ensemble des prévisions, qu'il s'agisse de celles de l'OCDE, du FMI, des économistes ou des prévisionnistes, situent la fourchette entre 1,6 % et 2,6 %. Il n'y a donc rien de choquant à retenir un point médian de 2 à 2,25 %.