Elles n'avaient pas cet objectif, et le Gouvernement n'avait pu anticiper, dans un projet de loi annoncé lors de la campagne présidentielle, les effets d'une crise qui s'est déclenchée après l'élection présidentielle.
Le niveau médiocre, mais pas catastrophique, de la croissance au troisième trimestre 2008 s'explique non pas par un pseudo-plan de relance, mais plutôt par le fait que l'exposition aux exportations de notre économie est moindre que celle de notre voisin allemand. Dès lors que nous faisions plutôt moins bien que nos partenaires, notre ralentissement est plutôt moins fort : les mesures relatives au bouclier fiscal et aux droits de succession n'ont pas eu d'effet sur la croissance ; quant à celles relatives aux heures supplémentaires, il commence à apparaître qu'elles ont plutôt contribué à dégrader la situation de l'emploi, à la fois en accentuant les effets du ralentissement – notamment dans le secteur de l'intérim – et en renforçant la frilosité de la politique de recrutement des entreprises.