C'est rigoureusement vrai. Au demeurant, si tel n'était pas le cas ce débat n'aurait pas lieu d'être. C'est bien la première fois, en effet, qu'avant de commencer l'examen des articles non rattachés, nous sommes obligés de débattre, précisément pour corriger les hypothèses économiques. Le Gouvernement s'est félicité de cet effort de transparence : il me paraît délicat et de le faire et de continuer à affirmer que la loi de finances que nous allons voter repose sur des hypothèses solides et véridiques. Vous vous apprêtez donc à voter, cher François Goulard, une loi de finances qui ne correspond rigoureusement à rien : je le maintiens, pardonnez-moi d'insister.