Eh oui, monsieur Emmanuelli. Je me félicite aussi du choix de soutenir les investissements, qui sont la condition nécessaire au développement de l'emploi, et d'abord, en ces temps de crise, à sa sauvegarde, ainsi qu'à l'exercice d'une solidarité que nous voulons protéger.
Cela renforce aussi la consommation, laquelle, parce qu'elle sera pérenne, soutiendra notre économie.
Vous dites que ce plan est insuffisant. Mais MM. les ministres et M. le rapporteur général ont bien insisté sur le fait que nous injectons de l'argent frais sur une période courte, avec la volonté de ne pas obérer l'avenir. Je pense que ce plan relève d'un véritable esprit de responsabilité.
Au-delà de cette injection d'argent, il est également important que nous puissions accélérer les procédures. Car injecter de l'argent ne sera pas forcément suffisant si elles ne sont pas accélérées. C'est un autre aspect, extrêmement important, de ce plan de relance.
Je ne reprendrai pas les chiffres qui ont été fort bien analysés par les ministres, par Jérôme Chartier, par Charles de Courson. Au-delà des mesures que l'UMP se félicite d'avoir soutenues en 2007 et 2008,…