En effet, nous étions seuls. La grande différence aujourd'hui – et ayez cette donnée bien présente à l'esprit –, c'est que, heureusement pour nous, pour l'Europe et pour le monde – puisque c'est valable pour les États-Unis autant que pour la Chine –, nous ne sommes plus seuls : la crise est mondiale et la seule manière d'y faire face est d'agir ensemble. Dès lors, nous n'avons pas à craindre de nourrir nos importations, pas plus que les autres n'ont à redouter d'aggraver les leurs à notre profit. Pour peu que cette relance soit coordonnée, elle stimulera de manière égale l'ensemble des économies concernées.