À l'évidence, non ! Ce plan n'a pas le caractère massif que les autorités internationales, que nombre d'observateurs et mêmes au sein de votre majorité, estiment que nous sommes en droit d'exiger pour se révéler efficace.
Ce plan est-il équilibré ? C'est là que se pose la fameuse question de la consommation. Le plan prévoit des investissements et vous vous étonniez, monsieur le ministre, de notre accord. Nous ne sommes pas les ennemis de l'investissement puisque nous considérons les crédits d'investissements comme indispensables : ces deux piliers de l'économie – la consommation et l'investissement – nous semblent nécessaires, a fortiori dans la perspective d'une relance économique.
Mais pourquoi n'insister que sur le seul investissement ? Est-ce une lubie socialiste, communiste, ou tout simplement de gauche, que de prôner, dans le cadre d'un plan de relance, une aide à la consommation ? Non, c'est ce que montre Olivier Blanchard, économiste du FMI, qui n'est pas connu pour des travaux ultra-gauchistes.