Vous ne critiquez pas trop le volet investissement, mais vous le jugez faible. Ce n'est pas exact. Je vous donne les chiffres. Pour les entreprises publiques, quatre milliards – pour EDF, La Poste, la RATP ; pour EDF, cela représente 20 % d'augmentation par rapport à la moyenne triennale. EDF investit à peu près douze milliards d'euros par an ; c'est tout sauf négligeable. Il en va de même pour La Poste et la RATP.
Pour ce qui est des collectivités locales, 2,5 milliards sont tout aussi loin d'être une somme négligeable : 6 % du montant des investissements des collectivités locales – soit 41,5 milliards en 2007 –, ce n'est pas rien ! C'est d'autant moins négligeable que le critère pour en bénéficier n'est pas extravagant : il s'agit simplement de maintenir les investissements, de ne pas les faire diminuer.
Pour l'État, cela représente 4,1 milliards sur une formation brute de capital fixe à peine supérieure à 10 milliards.
Rien de cela n'est donc négligeable – du reste, vous n'y trouvez guère à redire.
Venons-en à votre deuxième argument, selon lequel ce plan de relance, en matière de pouvoir d'achat, serait « inexistant ».