Eh bien si, c'est un bon moyen. Pourquoi ? Parce que quand l'argent est dans l'entreprise, il permet non seulement de financer de façon moins onéreuse le fonds de roulement, mais aussi de gagner davantage de crédibilité vis-à-vis des établissements bancaires, des clients comme des fournisseurs – bref, de redonner de la confiance dans l'entreprise. Voilà pourquoi, monsieur Cahuzac, la mesure de trésorerie est essentielle !
Concernant les investissements, je voudrais saluer l'honnêteté intellectuelle du Gouvernement dont font partie Éric Woerth et Patrick Devedjian, sous l'autorité du Premier Ministre et du Président de la République. Les investissements hospitaliers, les investissements universitaires – donc les investissements déjà programmés – ne sont pas inclus dans le plan de relance : cela montre bien la différence entre les mesures d'investissement traditionnelles, qui n'en sont pas moins effectives, et les mesures supplémentaires qui permettront justement à ce plan de relance de donner toute sa vigueur.
Autre point très important, fondateur, à propos de la stipulation pour autrui. L'entreprise publique, monsieur Cahuzac, relève bien de l'autorité de l'État : l'indépendance des collectivités territoriales est effectivement consacrée par la Constitution. On peut y voir un moyen de « stimulation pour autrui ». La tâche de Patrick Devedjian sera d'arriver à stimuler les collectivités territoriales, de les inciter à investir davantage pour la relance économique française.