M. Devedjian a accepté la quasi-totalité de ses amendements.
Mais, monsieur Migaud, lorsque nous parlons de 26 milliards d'euros, il faut songer que 4 milliards sont injectés dans le circuit de l'activité économique, et donc de la production, à l'initiative des entreprises publiques – SNCF, RATP, GDF SUEZ ou EDF. Il y a là quelque chose d'exceptionnel, que nous ne pouvons pas ne pas saluer. On peut discuter des chiffres : encore faut-il savoir à quoi ils correspondent. Ces 4 milliards d'euros représentent un remarquable effort de la part des entreprises publiques. Je tiens à rendre hommage à leurs dirigeants, qui ont la capacité d'injecter de telles sommes dans le circuit financier. Cela fait des années que nous nous battons, ici, pour obtenir, par exemple, les 300 millions d'euros qui vont être injectés pour le ferroviaire et le fluvial. Que ce soit pour le canal Seine-Nord Europe, pour la construction de lignes TGV ou pour l'amélioration des réseaux routiers, la commission des affaires économiques se tournait en effet désespérément vers l'État pour demander des investissements. Des investissements hypothétiques étaient inscrits, mais nous ne voyions jamais – en tout cas pas depuis deux ans – venir les financements.