Ce plan prévoit par ailleurs un soutien spécifique au logement. Pierre Méhaignerie le sait bien, l'instrument logement est irremplaçable dans la boîte à outils de l'État. Pourquoi nous sommes-nous battus avec un certain nombre de collègues, François Scellier, Michel Piron et d'autres, pour faire passer le message que la politique du logement ne se découpe pas, que c'est une politique globale ? Beaucoup est fait sur le locatif social, l'accession sociale, notamment avec le doublement du prêt à taux zéro. Nous avons également traité l'investissement locatif qui représente une part substantielle de la construction de logements. Si nous réussissons à garder la construction de logements au-dessus de la barre des 400 000, cela fera une sacrée différence avec les 300 000 des années 1998, 1999, 2000, où pourtant nous étions en pleine croissance économique. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)