L'investissement, le soutien aux entreprises, ce sont des dépenses d'anticipation, elles ne viendront pas s'additionner à cette chape de 53 % de dépenses publiques que nous traînons depuis des années et que nous n'arrivons pas à réduire, alors que les Suédois ont réussi à les faire passer de 67 % à moins de 55 % aujourd'hui. Il ne s'agit pas, dans ce plan, de dépenses permanentes, de dépenses récurrentes.
Prenons la mesure sur la taxe professionnelle. Tout le monde est d'accord pour considérer qu'on ne pouvait pas continuer avec un impôt qui pesait uniquement sur l'investissement. Depuis le 23 octobre dernier, cette taxe professionnelle ne concerne plus les nouveaux investissements. Quelle mesure plus puissante ?
La seule question que je me pose – et je profite de la présence parmi nous de trois ministres –, c'est par quoi nous allons la remplacer. Il faut y réfléchir rapidement pour agir au plus vite.