J'ajoute que depuis le début des années 90, presque aucun plan de relance n'a été financé sur ce mode, tout simplement parce que les pays européens ont à coeur de réduire leurs déficits et, par conséquent, de ne pas procéder par voie de subventions.
C'est la raison pour laquelle, comme l'ont dit Patrick Devedjian et Éric Woerth, nous avons retenu la voie de l'investissement, créatrice d'activité et de valeurs, et susceptible de contribuer à lutter contre le chômage à défaut de maintenir l'emploi.
En matière d'analyse économique, je souhaite maintenant vous indiquer comment se décomposent les 65 milliards d'euros, Patrick Devedjian ayant légitimement, dès lors qu'il agrégeait d'autres sommes, notamment au titre du plan de financement et de recapitalisation des banques, ajouté d'autres éléments.