On aurait pu aussi opter pour une baisse uniforme de tel ou tel impôt. En la matière, il faut se souvenir que les baisses d'impôts produisent des effets de deux natures. D'abord, elles ont un caractère différé. Or nous souhaitons des mesures qui produisent des effets le plus rapidement possible, ce que ne permet pas la baisse d'impôts. Ensuite, en période de défiance de l'ensemble des consommateurs et des acteurs économiques à l'égard des circuits économiques et des mécanismes, cette mesure ne procède pas d'une anticipation à laquelle se livreraient les acteurs économiques en période de confiance normale. Par conséquent, cette solution ne constitue pas un accélérateur de consommation ou d'investissement de quelque nature que ce soit.
Enfin, nous aurions pu procéder à des « injections » directes, mot qui a la faveur de Patrick Devedjian.