Je vois que vous ne boudez pas votre plaisir !
À peine la trêve des confiseurs passée, nous nous retrouvons donc. C'est que nécessité fait loi – en l'occurrence, nécessité fait collectif : la rapidité d'exécution est cruciale pour la réussite du plan de relance. De fait, nous faisons tout pour ne pas perdre une minute. Le Président de la République a présenté le plan de relance le 4 décembre à Douai ; l'intégration des mesures fiscales dans le collectif de fin d'année 2008 a permis – vous le savez, puisque nous en avons abondamment discuté – de les adopter le plus vite possible ; enfin, ce qui devait relever d'une loi de finances rectificative pour 2009 a été adopté en conseil des ministres le 19 décembre. La présente discussion s'ouvre donc le plus tôt possible.
En complément de l'intervention de Patrick Devedjian, et avant celle de Christine Lagarde, je reviendrai pour ma part sur deux points : la cohérence d'ensemble du plan de relance…