Cette enveloppe contribuera à moderniser et à développer nos infrastructures ferroviaires, énergétiques et nos services postaux. Elle ne pèsera pas, je le rappelle, sur nos finances publiques.
Massif par son ampleur, le plan de relance ne sera efficace que s'il est mis en oeuvre rapidement. C'est pourquoi, si la totalité des crédits d'engagement est ouverte en 2009, l'objectif de consommer trois quarts des montants dès la première année se traduira par une injection de crédits de paiement de 9,8 milliards d'euros.
Nous attendons de cette intervention massive et rapide un impact estimé à 0,6 point de PIB. Dans cette perspective, la réussite du plan tient à notre capacité à nous mobiliser.
Le plan doit fédérer de nombreux acteurs : l'État, les collectivités locales bien sûr, mais aussi les entreprises, notamment les entreprises publiques. Il nous invite à coordonner et à anticiper. Aussi, je veillerai personnellement, en liaison avec les ministères ou les opérateurs concernés, au suivi de chacune des mesures.