Oui, M. le président de la commission des finances avait raison, hier, de noter que, dans ce budget, on caresse davantage les épargnants et on décourage le travail. Oui, il avait raison de noter que ce que Nicolas Sarkozy avait promis, pendant la campagne électorale, en matière de soutien aux entreprises ne figure même pas dans ce premier projet de loi de finances.
Aussi, madame la ministre, pour conclure, je me permettrai de vous poser deux questions.
Nous avons proposé une hausse des prélèvements sur les sociétés pétrolières. Je parle ici sous le contrôle de mon ami Gilles Carrez, qui connaît bien la circonscription dont je suis l'élu, circonscription qui comprend le complexe de Lacq et accueille la société Total, et je ne veux surtout pas diaboliser une entreprise qui fait aussi la richesse de notre pays, sa capacité à investir et à développer des technologies qui font honneur à la France.