Je voudrais que l'on regarde tout cela très sérieusement, au lieu de se livrer à un jeu de chaises musicales avec tout ce qui en découle, chacun critiquant la décentralisation menée par les autres. Cela ne fait pas avancer le Schmilblick !
Nous le savons : nous n'arriverons pas à nous accorder sur les chiffres. Par contre, les chiffres sont têtus et parlent d'eux-mêmes. Il y a des transferts non compensés de charges de l'État vers les collectivités. C'est vrai pour les routes ; je viens d'en parler. C'est vrai aussi pour les collèges et les lycées ; cela a été dit.
À vous qui avez la charge de ce budget, madame la ministre, monsieur le ministre, je dis que l'État doit payer, mais que c'est un très mauvais payeur ! L'État paye, certes, mais tard et le plus tard possible. Les retards s'accumulant, les collectivités sont obligées d'ouvrir des lignes de trésorerie.