Et c'est toujours 1'intérêt général qui nous réclame de freiner le rythme d'évolution de l'ensemble de nos dépenses publiques dès 2008.
En énonçant ces trois principes, je ne fais, il est vrai, que citer Gilles Carrez, notre rapporteur général.
Qu'on me permette, en conclusion, de rappeler l'incertitude qui pèse sur les taux de croissance espérés. Ce n'est pas seulement une raison supplémentaire pour aborder demain des réformes structurelles plus profondes, celle de l'État, ce qui a commencé, celle des collectivités territoriales dont l'architecture demande à être revisitée, celle de notre système de santé, pour lequel beaucoup reste à penser et à repenser. Mais c'est surtout une raison majeure pour ne pas perdre de vue les perspectives européennes dans lesquelles nos choix peuvent et doivent mieux s'inscrire. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)