Je vais y revenir pour ne pas être caricatural. S'agissant des mesures, nous devons assurer la promotion de celle qui concerne l'ISF car c'est une bonne mesure. Il s'agit d'aider les entreprises françaises à bien se financer, de leur permettre d'investir davantage, de produire mieux, d'être plus innovantes, bref, d'être plus compétitives. Voilà en quoi nous sommes en présence d'un budget d'avenir structurant.
Aujourd'hui, nous évoluons dans un contexte de croissance difficile. Le budget 2008 doit viser la réduction du déficit, avec des recettes en baisse structurelle. Cet été, pour soutenir la croissance – ce qui est nécessaire – nous avons décidé d'injecter neuf milliards d'euros de pouvoir d'achat dans la poche des Français. Ces neuf milliards représentent la marge de manoeuvre budgétaire et ne sont pas financés par l'emprunt qui baisse même de 0,3 point par rapport à l'exercice précédent. Ce qui est quand même très important ! Aujourd'hui, on a pris la décision d'investir dans le pouvoir d'achat, dans l'avenir, tout en maintenant les dépenses constantes, et même en réduisant – comme annoncé – le niveau des prélèvements obligatoires qui est, comme chacun le sait, l'un des plus élevés d'Europe, sinon des pays occidentaux.