Monsieur le président, mes chers collègues, comme l'a dit le président Warsmann, nous attendons toujours les arguments constitutionnels s'opposant à l'adoption de la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne. Et nous les attendrons longtemps puisque c'est suite à une consultation du Conseil constitutionnel que ce texte a été établi.
Le deuxième argument qui doit nous inciter à rejeter cette exception d'irrecevabilité, c'est la sentence latine : Errare humanum est, perseverare diabolicum. Le parti communiste s'est constamment opposé – transmettant en cela les ordres de l'Union soviétique de l'époque (Vives protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine) – à la construction européenne. Vous pouvez protester, mes chers collègues, les historiens ont apporté des preuves de tout cela !