Je ne suis pas mitterrandiste et je ne l'ai jamais été !
Je dénonce une Europe ultralibérale, mise délibérément en capacité de demeurer sourde aux besoins des peuples. Les gouvernements se créent à eux-mêmes un cadre contraignant pour résister ensemble aux pressions populaires. On voit à quels renoncements et à quels ravages ont conduit ces orientations. Et pourtant, passées les rodomontades élyséennes, on continue de plus belle, comme si de rien n'était. Là encore, la démocratie est complètement déconsidérée.
Reprise du traité constitutionnel, l'obligation maintenue de déficits publics inférieurs à 3 % du produit intérieur brut et d'une dette publique inférieure à 60 % de ce même PIB n'a entraîné jusqu'ici que l'accumulation de coupes claires dans les dépenses sociales des États.