Ce n'est pas une polémique : M. Jospin a eu raison de faire ce qu'il a fait, mais il n'en reste pas moins qu'après, nous avons dû payer.
Nous continuons d'ailleurs à travailler, car c'est une chaîne, et il y a encore beaucoup à faire. Nous avons réalisé ce que le Premier ministre a annoncé il y a quelques jours, avec un double objectif : réduire les situations de pauvreté indignes, notamment celles des veuves, et donner les mêmes droits à tous, quelle que soit la date de la retraite. Nous y sommes en partie parvenus, avec la garantie d'un montant minimum de retraite égal au minimum vieillesse. Les chiffres que vous avez cités – 633 euros pour les agriculteurs et pour les veuves, et 506 euros pour les conjoints – nous interpellent. J'ai souvent parlé de retraites insuffisantes et de situations indignes.
Nous avons également mis en place la réversion aux veuves de la retraite complémentaire obligatoire, acquise à titre gratuit par leur conjoint.