Monsieur le ministre, je ne saurais conclure sans vous redire combien la revalorisation de la retraite agricole reste une préoccupation de tous les instants, malgré les efforts que vous avez entrepris. Ces efforts méritent surtout d'être inscrits dans le temps, afin de corriger ce qui demeure une injustice, eu égard au travail fourni par ces éleveurs, bien éloigné des 35 heures dont il est question de temps à autre dans cette assemblée.
Enfin, monsieur le ministre, il ne m'a pas échappé que vous avez eu à rendre des arbitrages dans un contexte difficile, peu favorable. Loin de moi l'idée de m'associer aux quelques critiques, rares mais injustes, que j'ai entendues. Elles sont injustes et peu respectueuses des efforts que vous avez déployés depuis que vous êtes en charge de ce ministère et confronté en particulier au dossier délicat et épineux de la FCO.
Il ne nous a pas échappé non plus, monsieur le ministre, que, au-delà des mesures détaillées dans votre projet de budget, l'avenir de l'agriculture de montagne dépend avant tout de la réorientation des concours publics en faveur notamment de l'élevage à l'herbe, donc de la renégociation de la PAC. Je ne crains pas de dire que vous êtes le mieux placé pour conduire à bien cette renégociation de la PAC. Nous vous accordons toute la confiance que vous méritez. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)